Traversée des Vosges

 

 

Du 19 au 25 août 2019

entre vins d’Alsace et ballons des Vosges, l’abus des cols était conseillé.

          Le journal de Guy Pasquier                                           et  Guy Verplancke.

 

Traversée des Vosges

Du 19 au 25 août 2019

Michel AVRIL, Jean-Claude BRIAUX, Alain FOUCHIER, Jacques LAMOUREUX, Simone LAMOUREUX, Jean LEFEVRE, Marlène LEFRANCOIS, Philippe LEFRANCOIS, Michel LEQUELLEC, Joël MARLOTEAU, Marie-Thérèse MENARD, Michel MENARD, Guy PASQUIER, Charlotte PRIE, Guy VERPLANCKE et Guy VIDAL.


Le déplacement, de Chambray-Lès-Tours à Wangenbourg-Engenthal (Bas-Rhin) ainsi que l’assistance totale sur l’ensemble du parcours et le retour, s’est effectué à l’appui de véhicules de location (un grand coup de chapeau au club qui a financé l’ensemble des moyens de transports, carburants et autoroutes inclus). 

La remorque du Club du Blanc a aussi été très utile. Merci à Jacques.

1ère étape : Wangenbourg→Saint Hippolyte (Haut-Rhin) : 102 km, 1 680 m de dénivelé positif


Col des Pandours, Cascade de Nideck, Oberhaslach, Urmatt, Wisches, Grendelbruch, Forêt d’Obernai, Champ du Feu, Col de la Charbonnière, Villé, Thanvillé, Kintzheim, Haut Koenigsbourg, Saint-Hippolyte. Les 14 cyclos et les 2 chauffeurs quittent l’auberge « le Freudeneck » à Wangenbourg le lundi à 8h30.


Montées et descentes successives à 6,7, et 8%, nous sommes tout de suite dans l’ambiance, le gruppetto se forme rapidement, puis crevaison de Joël, qui est attendu par Guy (Pasquier), le camion rejoint le groupe et Joël décide de monter dedans et réparer plus loin ; nous étions dans une ascension !


Nous arrivons au col de la Charbonnière en fin de matinée pour le pique nique, il fait frais, ce qui écourte la durée du pique nique.
Dommage car le camp du Struthof (1er camp de concentration allemand en 1941 avec 20 000 morts, quand même, la plupart des récalcitrants au régime nazi…) n’était qu’à 2kms mais la visite cyclo rando de cette journée était programmée plus tard…
Simone prête à Guy le sweat fluo de Jacques et J.-Claude un k-way. Très apprecié par l’intéressé…
Qui à son tour prend le volant du camion, direction le Haut-Koenigsbourg pour la visite du château prévue à 16h30.
 

Le relief est toujours le même, montées et descentes dans les forêts de sapins.
Dans le camion, Alain est repris ; celui-ci n’est pas très à l’aise dans les descentes, il reprendra le vélo un peu plus loin.
La montée finale vers le château est très rude 3 kms à 9 voire 10%…mais le groupe arrive avec près d’une heure d’avance !

En haut de la montée vers le château, le quatuor infernal en montagne des Vosges, à savoir : Marie- Thérèse, Charlotte, Jean Claude et Michel attendent l’arrivée des copains. Marie-Thérèse s’absente quelques instants.
A ce moment là un des nombreux touristes s’approche et demande : « c’est bien Jeannie Longo que je viens de voir et qui vous accompagne ? Jean Claude saisit la balle au (re)bond -normal pour un ancien footeux-et répond : « oui, oui, c’est bien elle ! » Le touriste insiste : « c’est bien ce qui me semblait.. ; j’étais à peu près sûr de l’avoir reconnue ! »
Mais la vérité a été vite rendue et le touriste est parti…a priori déçu, au grand dam de Jeannie… !


Visite du Haut-Koenigsbourg après s’être garé difficilement surtout avec la remorque (beaucoup de touristes). Quelques cyclos connaissent le château et restent auprès du matériel : vélos et véhicules.
Le château forteresse est restauré en 1909 sous l’empereur d’Allemagne Guillaume II pour afficher sa puissance. Il est très imposant à l’extérieur mais les logis sont restreints, une seule famille y habitait.


La visite est très intéressante du fait du guide qui captive son public, petits et grands. Merci à Jean qui a pris cette initiative.
Savez-vous ce que mangeaient comme viande les habitants des lieux au moyen âge ? : Du mouton : peut être ? ; de la volaille : sans doute ? mais surtout de la viande bovine !
Normal on est proche du bo(n) vin…

Ensuite nous redescendons pour Saint-Hippolyte, magnifique village sur la route des vins, rendez vous à l’auberge de la Vignette.
Riesling et Pinot noir accompagnent la choucroute et le poulet sauce Riesling. 

Saint-Hippolyte, au pied des Vosges, domine à l’arrière sur un cône élancé, le château du Haut-Koenigsbourg et au milieu on trouve de riches vignobles qui ont fait la réputation du village. Saint-Hippolyte est une agglomération ancienne enserrée dans une enceinte rectangulaire assez bien conservée, présentant des bâtis très denses où les maisons à colombages sont séparées par des venelles.

 L’église construite sur une terrasse de forme ovale occupe le centre de ce village. À côté on trouve la mairie , et en contrebas l’école datant de la fin du XIXe siècle. Une fontaine de 1555 en grès rouge se trouve au coeur de la vieille ville (place de l’hôtel de ville à proximité de l’Hôtel de la Vignette). Fontaine inscrite sur l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

2ème étape : Saint Hippolyte → Brunehault le Haut : 113 km, 2 422 m de dénivelé positif 

Ribeauvillé, Riquewihr, Kingersheim, Niedermorschwihr, Les Trois Epis, Collet du Linge, Munster, Muhlbach, Sondernach, Col du Platzerwasel, le Markstein, Grand Ballon, Col Amic, Col de Herrenfluh, Cernay, Aspach, Burnaulp le Haut.

Départ de Saint-Hippolyte, Hôtel du Lion d’Or, enfin une route avec peu de dénivelés, on passe à Ribeauvillé et Hunhawhir avec, à proximité, le parc de réinsertion des cigognes (il n’en restait que quelques dizaines il y a 20 ans), puis idées de Jacques , on quitte la route (de toute façon pas le choix : cul de sac en haut d’ Hunhawhir…) pour Riquewihr (ascension dans le coteau sur 2 km, tous les cyclos sont debout sur les pédales).

Visite pédestre et photos de Riquewihr, puis retour sur la route des vins. A Ingersheim, direction les «Trois Epis », puis col du Collet du Linge et Munster.

Pique-nique au bord d’un ruisseau à Sondernach, au pied du col du Platzerwasel. Nous sommes très bien mais…le ciel se couvre et une pluie fine commence à tomber. 

Simone reprend sa trousse, Michel Avril s’est coupé la main en préparant le pique-nique. Tout s’arrangera vite.

Ensuite, c’est la montée du col du Platzerwasel 6 à 7 % sur 7 km. Nous nous dirigeons vers le Grand Ballon mais la pluie devient plus importante. Et la température dégringole et frise les 5 degrés… 

Marie-Thérèse et d’autres préfèrent ne pas descendre sous la pluie. Joël est transi de froid et d’humidité.

Dès lors on décide d’arrêter le vélo, d’éviter la descente et de rentrer avec les véhicules à Burnhaulp le Haut. (Hôtel du Lion d’Or, Logis de France) situé à une trentaine de kilomètres. (Latitude de Mulhouse à 180 km au sud de Wangerbourg qui est à la latitude de Strasbourg).

 Nettoyage des vélos avant le dîner, douches bienvenues et bière habituelle. Le repas se prendra dans la brasserie attenante.

3ème étape : Burnhaulp le Haut → Xonrupt Longemer : 123 km, 2 376 m de dénivelé positif 

Lauw, Rougemont, Giromagny, Plancher-Bas, Plancher-les-Mines, Planche des Belles Filles, Col du Ballon de Servance, Col des Croix, Le Thillot, Col du Menil, Cornimont, la Bresse, Col des Feignes, Xonrupt-Longemer.

Au départ de l’hôtel du Lion d’Or, la route est assez facile, faible dénivelé, 200m sur 50km jusqu’au pied de la Planche des belles filles (station de ski) où l’on stoppe les véhicules. 

Ascension pour les cyclistes, montée difficile mais courte (6km), pente moyenne 9 à 10 % avec un passage à près de 17% au bout du 1er kilomètre, mais 2 paliers à 6-7% et arrivée facile, pour récupérer, ceci jusqu’au parking de la station. 

3 cyclos feront le prolongement à 22% sur les derniers…200m – Michel, Jean Claude et Jacques (Charlotte est à peine plus bas) mais ils n’ont pas battu le temps de Christopher Froome vainqueur de l’étape du Tour de France en 2012 : (16 min 11s)

On redescend ensuite la planche des belles filles pour reprendre notre route qui monte vers le col de Servance, magnifique dans la forêt vosgienne baignée de lumière mais difficile ascension jusqu’au sommet (pente moyenne de 7 à 9 % sur les 7 derniers kms). 

Joël, Guy P. sont montés dans le camion conduit par Michel L. 

 

 Pique-nique au col en compagnie des amis de Guy V., venus lui rendre visite en voisins.

Puis on redescend vers la Bresse où certains s’égarent. Ils quittent le trajet du road book, mais nous retrouvent à l’arrivée en passant par le col de la Grosse Pierre, direction Gérardmer. 

Grosse perte de temps pour les avoir attendus mais rassurés car contactés par portable indispensable lors de ces périples.

Nathalie Keusch, propriétaire de l’hôtel de la Vallée nous reçoit avec beaucoup d’attention et de gentillesse. 

Nous y séjournerons 3 nuits

4ème étape : Xonrupt Longemer→Xonrupt Longemer : 87 km, 1 703 m de dénivelé positif 

Gérardmer, Col du Haut de la Côte, Col de la Grosse Pierre, la Bresse, Col de Bramont, (Kruth), Markstein, Col de la Schlucht, Xonrupt-Longemer.

Départ de Xonrupt Longemer vers Gérardmer. Saut d’un trottoir de Jacques et pincement de la chambre à air, roue arrière. Jacques répare et nous rattrape rapidement. 

Trois cols successifs à monter : le col du Haut de la Côte, de la Bresse et de Bramont puis après Kruth situé à 300 m d’altitude nous empruntons la longue ascension vers la fameuse route des crêtes à plus de 1 100m d’altitude, très fréquentée par les touristes (motos, camping-cars, voitures…). 3 km avant le Honeck (sommet 1 283m), nous quittons la route pour un chemin caillouteux. Direction l’auberge d’altitude : le Kastelberg, avec une superbe vue panoramique et le déjeuner « Marcaire ».

Resto très bien tenu et de bonne cuisine : bravo à Jean qui l’avait réservé (https://www.ferme-auberge@kastelberg.fr/). 

Le repas Marcaire est un menu traditionnel servi dans les fermes des Hautes Vosges, composé de la tourte de la vallée de Munster et des « Roîgabrageldis » (pommes de terre longuement cuites sur les braises, avec beurre, oignons et lard) accompagnés de collet fumé et de salade. En dessert, on nous propose la tarte aux myrtilles. 

Nota : Marcaire est le nom local du berger.

Nous passons un bon moment en compagnie des amis de Jean venus le rejoindre. Le temps est ensoleillé, nous sommes en pleine nature. Nous en profitons pour nous reposer. 

Retour prévu avant 16h, avec de la descente. Arrivée à l’auberge « La Vallée » où nous avons pris nos quartiers. 

Quartier d’été aussi pour les fondus du triathlon : l’ex, le vieux barbu (Jean) et la jeunette (Charlotte qui se prépare pour Joué les Tours où elle finira 10ème de sa catégorie, après avoir été longtemps 4 ème : bravo !) : plongée à 18H dans le lac de Longemer et quelques longueurs (mais pas trop, vu la fatigue accumulée !).

 

 

5ème étape : Xonrupt-Longemer→Xonrupt-Longemer : 99 km, 1 928m de dénivelé positif 

Col de la Schlucht, Col du Calvaire, Col du Bonhomme, Col des Bagenelles, Sainte Marie-aux-Mines, Col de Sainte Marie, Ban de Laveline, Fraize, Col des Surceneux, Xonrupt-Longemer.

Au départ de Xonrupt-Longemer, après la photo de groupe, montée du col de la Schlucht, on longe en surplomb le lac de Longemer, on passe le trou du Diable. Les groupes de cyclos se forment rapidement, à l’arrière Simone (qui accompagne le Gruppetto composé de Marlène, Joël et Guy P. Montée de la Schlucht à vitesse très réduite, Joël plaisante et s’adresse aux filles : «vous êtes poussives comme des vieux «Berliet», j’aurais préféré des jeunes «limousines», mais bon… Tout le groupe se retrouve en haut du col sur la route des crêtes, ensuite on passe le col du Bonhomme et des Bagenelles. Attention : pas le col des bagatelles ! car avec un dénivelé de 10% sur 2 kms c’était pas de la tarte (aux myrtilles évidemment…)

Michel et Jacques crèvent au bas du col des Bagenelles. Avec les 2 Guy , et Jean-Claude, le petit groupe rattrape les autres cyclos à Ste Marie aux Mines (Département 68 et ville frontière entre l’Alsace et la Lorraine, gisements historiques et musées de mines d’argent, de plomb…).
Ensuite très dure et longue montée vers le col de Ste Marie avec plus de 600 m de dénivelé sur 8km…

Nous pique-niquons au col de Ste Marie aux Mines et puis longue descente jusqu’à Wissemberg, Ban de Laveline (Alt. 400m), Fraize et montée du col de Sourceneux (Alt. 810 m ).
Dénivelé non identifié sur le road book mais repéré par Guy V. auparavant, puis descente vers Xonrupt. Incident, à 3 kms de l’arrivée de Joël, la chaîne de son vélo sort à l’extérieur du grand plateau et s’enroule autour du bras de manivelle du pédalier, du jamais vu ! Simone en rigole, «tu as voulu me faire le coup de la panne !».
Nous nous retrouvons tous sans problèmes à l’auberge de la Vallée. Les circuits vélos sont terminés et tout s’est bien passé dans la bonne humeur.

A bientôt, peut-être, pour une dernière grande montagne française... (?)

Total arrondi : distance 520 km, dénivelé positif 10 000 m Bravo à tous !

Les filles : Marlène, Simone, Marie Thérèse, et Charlotte remettent les prix suivants :
Michel Avril 1er prix de la plaisanterie
Jean Claude Briaux 1er prix du meilleur grimpeur
Alain Fouchier 1er prix du meilleur chauffeur
Jacques Lamoureux 1er prix de l’orientation
Jean Lefèvre 1er prix de la «mission impossible»
Philippe Lefrançois 1er prix du soutien féminin
Guy Pasquier 1er prix de la zénitude
Michel Lequellec 1er prix du plus combatif
Joël Marloteau 1er prix de la drague
Michel Ménard 1er prix du régulateur
Guy Verplancke 1er prix du conciliateur
Guy Vidal 1er prix de la discrétion


Le lendemain au pique-nique du retour, Jean, Guy P. et Michel remettent les prix (choisis par l’ensemble des cyclos-hommes) aux filles :
Marlène 1er prix de la ténacité, « ne lâche rien sur le vélo »
Simone 1er prix de la gentillesse
Marie Thérèse 1er prix de la combativité
Charlotte 1er prix de l’avenir

ANNEXE


Bien que nous n’ayons pas eu le temps de visiter des caves, je vous avais préparé un résumé sur la viticulture en Alsace. Je le joins ci-dessous :


LES VIGNOBLES ALSACIENS


De Marlenheim (latitude Strasbourg ou Wangerbourg) au nord, à Thann (latitude Mulhouse ou Burnhaulpt le Haut) au sud , soit sur 120 KM s’étend la route des vins d’Alsace.
Superficie du vignoble : 15 500 ha. (équivalent à celui de la Touraine, vignoble des Pays de la Loire)
Total production : 1 000 000 hl


Classification :
Presque 100% des vins sont en AOC ou AOP (appellation EU), les ventes de vins en bag in box et en cubitainers sont interdites.
Principales appellations :
AOC Alsace
AOC Alsace grands crus (environ 8% de la production totale)
AOC Crémant d’Alsace, production importante équivalente à la moitié de la production totale des 7 crémants produits en France.
Remarque : seuls le Crémant et l’EDELWICKER sont des vins d’assemblage (mélange de vins issus de différents cépages)


Climat :
Le vignoble occupe le contrefort oriental des Vosges, à l’abri des pluies et des vents de l’ouest avec un bon ensoleillement pour le mûrissement des raisins en automne (situation très favorable à la viticulture).

Sols très diversifiés.

Transformation par métamorphisme (chaleur sous l’écorce terrestre) des sédiments en gneiss, granites, grès (cathédrale de Strasbourg construite en grès rouge).
A l’ère secondaire, de -235 MA à- 65MA (millions d’années), nouvelle sédimentation, apport de calcaire, coquilles, argile, sels potassiques et marnes.
La plupart des communes viticoles sont caractérisées par 4 ou 5 types de sols.
Photo prise sur la route (commune de Fraize).

Cépages 
13 sont cultivés en Alsace, leurs noms apparaissent sur les étiquettes, dont 12 cépages blancs et 1 rouge le Pinot noir, cépage de Bourgogne.
7 cépages sont surtout utilisés, par ordre d’importance,  on trouve :
Le Riesling, originaire de la vallée du Rhin, vin sec, vin de garde, accompagnant les poissons, fruits de mer, choucroute…
Le Pinot blanc et l’Auxerrois, très proche l’un de l’autre, ils donnent des vins appelés KLEVNER, vins souples, ronds.
Le Gewurztraminer, corsé, puissant, typiquement Alsacien (le + célèbre des vins d’Alsace) se sert en apéritif, ou dessert, accompagne Munster ou Roquefort.
Le Pinot Gris (ou TOKAY) charpenté, long en bouche.
Le Pinot noir, Vin rouge à jus blanc.
Le Sylvaner, Production en baisse.

Techniques culturales :
Les vignes sont hautes, hauteur du tronc 0,90 m, fil porteur à 1,20m du sol (pour éviter le gel).
Vinification : Les vendanges se font souvent en octobre.


Vinification en blanc :
Fermentation alcoolique pendant 3 à 4 semaines sous l’action de levures.
Le vin est soutiré (transvasé doucement) élimination des lies (dépôts).

Vinification en rosé :
Pinot noir : Cépage rouge à jus blanc
Légère macération (qqs heures), l’enveloppe des grains donne la couleur au jus, puis vinification idem au blanc.


Vinification en rouge :
Fermentation alcoolique, puis fermentation malolactique du jus de goutte (1ère presse) et du jus de marc. On réalise la fermentation malolactique sur les 2 catégories de jus. La fermentation malolactique diminue l’acidité du vin et apporte de la rondeur.


Structure du vignoble Alsacien et Commercialisation :
Production annuelle moyenne : 140 millions de bouteilles soit environ 1 million d’hl
Avant 1920, le vin d’Alsace est inconnu sur le marché national.
Aujourd’hui le marché national représente 75% de la production, 25% est exporté.
Les vignerons récoltants indépendants exploitent 40% de la surface du vignoble.
Les viticulteurs vendeurs de raisins exploitent 18% de la surface
Les viticulteurs coopérateurs exploitent 32% de la surface.
Les producteurs négociants exploitent 10% de la surface et ils commercialisent 41% des vins d’Alsace.
Principaux négociants : Biecher, Bestheim, et Hauller.

©Droits d'auteur. Union Sportive Chambray Cyclo.

Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions

Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.